Radio des anciens de Salem
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 une cowboy dans la ville

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Zhanis Kalns
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Lise
Bastila
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Bastila
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MessageSujet: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyVen 18 Fév - 17:45

Une cowboy (ou plutôt une cowgirl mais c’est trop évocateur) dans la ville

Je me réveillais le lendemain de mon arrivée à Salem dans un plumard tout ce qu’il y a de plus confortable. Mon dos criait d’ailleurs son approbation et cela me procurait une sensation de manque de ne pas me réveiller des courbatures pleins la colonne vertébrale comme lors de ces précédentes nuits passés dans le désert ou lorsque je dormais dans un campement de fortune pour surveiller les chevaux du Country Club. Et dire que Lise m’avait promis une chambre plus confortable s’excusant de me reléguer dans cette chambre de bonne dans l’urgence. J’ouvrais les volets de ma chambre : le temps n’était pas aussi maussade que prévu ce matin et je m’en réjouissais. Mon moral était un peu revenu même si je n’oublierais pas de sitôt les évènements qui m’avaient touchée dernièrement. Je me voyais déjà flâné dans les rues de Salem à la découverte de ce nouveau monde et de ces nouvelles têtes. Je revenais vers la chaise où j’avais posé mes habits la veille avant de me coucher et à ma grande surprise ils semblaient comme neuf et sentaient le savon. Je m’habillais rapidement sans me poser d’autres questions avec mon accoutrement habituel : la chemise à carreau, le jean délavé et serré à la taille, les santiags et bien sûr, l’indispensable chapeau.
Je m’engageais alors dans les rues de Salem qui semblait bien calme ce matin-là. Je fus tout de suite saisi par l’absence d’odeurs désagréables, ça me changeait du ranch avec toutes ses odeurs de bêtes et les mouches qui venaient vous emmerder à tout bout de champs. Les rues étaient propres, tous semblaient bien ordonnés. Je me dirigeais alors vers la comptabilité où Lise m’avait demandé de la rejoindre aux premières lueurs de la matinée, sûrement pour me dresser un plan de la ville : super j’allais enfin pouvoir visiter une grande ville, il paraît que l’église de Salem est magnifique. Je tapais à la porte et entrais dans le bureau de Lise. Celle-ci était penchée sur un cahier où était noté toutes une série de chiffres et semblait avoir envie de s’arracher les cheveux.
- Salut Lise, qu’est-ce que tu fais ?
- Il faut que je prévois les groupes de travail et avec tous les nouveaux, j’ai du mal à organiser tout cela.
- Ben moi, je suis surtout doué pour confectionner et travailler des matières de toute sorte.
- Parfait, dans ce cas, rejoins Mandrin à l’usine.
- Euh tout de suite, parce que là, j’avais un peu prévu de me promener, de toute façon, je suis pas sûr de pouvoir trop aider pour le moment, j’ai les mains toutes abîmées par mon voyage dans le désert.
Je vis alors Lise changée de couleur :
- QUOI ?
Puis pousser un soupir :
- non, Bastila, c’est pas vraiment le moment de faire du tourisme, on a du taf en pagaille et faut que tout le monde fasse son boulot y compris les petits nouveaux, pour le tourisme et la vie salémienne, t’auras tout le temps d’y penser une fois sortie du boulot et tu le regretteras pas je te jure.
- ok, ok, chef, j’y vais.
- euh, Bastila, pas la peine de m’appeler chef, mon prénom c’est Lise.
- ok, Lise, ciao.
- attends, je t’ai même pas dit où se trouvait l’usine, tiens voilà un plan de Salem et l’usine c’est juste là.
- j’y cours.
Un peu dépitée quand même, je me dirigeais vers l’usine de Salem et fut accueilli par le sympathique Mandrin : au vue de mon état physique, il me dispensa de boulot pour la journée. L’ambiance dans l’usine était bon enfant et tout le monde s’acquittait de sa tâche dans la bonne humeur. A la fin de la journée, je suivis certains de mes futurs compagnons vers un endroit qui s’appelait la cantine. Et lorsque j’y pénétrais, je fus saisi par l’ambiance, ça me rappelait le saloon du Country Club : ça gueulait, ça riait, ça buvait, ça rôtait, putain ça sentait bon la maison. Le serveur qui me reluquait avec un œil vitreux (putain, il avait du s’envoyer de sacré doses de boisson celui-là) me héla :
- et la petite nouvelle, viens boire un petit coup, c’est la maison qui offre.
Je m’approchais alors du comptoir et regardait le verre qu’il m’avait rempli à ras la gueule :
- c’est quoi ce truc là, vous avez pas de whiskey dans votre bar.
- non, non, ça c’est une spécialité de Salem, le pastis, tu m’en donneras des nouvelles.
J’attrapais donc mon verre et le buvait d’un trait comme j’en avais l’habitude. Le serveur me regarda d’un œil rond :
- sacré descente gamine, putain, d’habitude c’est pas comme ça qu’on le boit mais bon l’essentiel c’est de se ravigoter la glotte.
Et la soirée suivit son cours. Un peu fatigué par ma journée et mes journées passées, j’entrepris de sortir de la cantine pour aller me coucher et je trouvais Kalns, au-dehors, en train de maugréer.
- qu’est-ce qui t’arrives Kalns ?
- putain, je me suis fait vidé, ils ont pas apprécié quand j’ai craché sur le sol un gros glaviot mais moi avec l’habitude du comptoir du saloon, j’étais persuadé qu’y avait un crachoir à cet endroit là et puis j’avais vraiment la bave au bout des lèvres avec la chique que je me suis machônné.
- ben c’est la différence de culture mais on s’y fera.
Sur ceux, je rentrais pour rejoindre mon petit lit douillet et c’est ainsi que se passa ma première journée dans cette grande ville qu’est Salem.

HRP : je suis pas sûr d’avoir respecté l’esprit de Salem et de ses persos mais je vous connais pas encore trop : faut bien débuter.
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Lise
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyLun 21 Fév - 1:44

Lise ne savait plus où donner de la tête avec l'arrivée des nouveaux... Près de 15 personnes qui débarquaient d'un coup, pas forcément du Country Club d'ailleurs... Ca en faisait du monde ! Et à voir les réserves de la communauté ça allait lui faire encore bien des soucis.

Elle hésita bien un peu... Mais Jésus ne sortait pas de sa retraite, Arkinis, l'infirmier officiel, n'était toujours pas rentré de mission et elle se retrouvait seule pour toute l'organisation, l'accueil, et la diplomatie... Aussi elle prit la décision de laisser tomber les quarantaines médicales quelques lunes : impossible à assumer. Il n'y avait plus qu'à espérer que les gens y mettraient du leur.

Lise était tellement occupée qu'elle n'avait presque même plus le temps d'être de mauvaise humeur. Son ton était toujours rude mais il témoignait davantage d'un manque de temps que de son aggressivité défensive coutumière... En fait elle n'avait même plus le temps d'en passer un peu avec Deckard, à son grand regret... Et quand elle repensait à la manière dont elle avait acceuillie Bastila, elle se disait qu'elle avait peut-être été un peu trop catégorique. Elle qui s'était promis de ne pas montrer trop vite son mauvais caractère...

M'enfin malgré tout, elle était heureuse de pouvoir les aider. Elle espérait vraiment que ces réfugiés pourraient se sentir bien à Salem, qu'ils y trouveraient leur place ou ce qu'il leur faudrait pour un nouveau départ. Bref, que Salem remplisse ce pourquoi elle était batie ! Et à chaque fois qu'elle marchait d'un groupe à un autre pour souvent modifier les consignes initiales qu'elle avait passées parce que de nouveaux arrivants entraient encore, elle avait une impression de devoir accompli somme toute très gratifiante. Pourvu que tout se passe bien...
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zutch
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyLun 21 Fév - 12:02

Salem était en train de changer de visage. Elle bouillonnait, plaine d'activité de toute sorte. Certe Salem ne faisait deja pas partie de ces ville ou personne ne fiche rien, ho grand dieu non ! Surtout qu'avec des chefs comme Lise, on pouvait être sur que le travail était effectué! Mais aujourd'hui Salem était différente. Il y avait beaucoup de nouvelle tête. A vrai dire, partout ou il passait Zutch disait bonjour à une nouvelle personne.

Ce renouveau de visage plaisait bien à Zutch. Mais il avait de la peine de savoir ce qui avait provoqué tout ceci: la chute du CC du aux DNs. Des réfugiés... voila ce qui se passait. Le coeur serré zutch se dit en lui même qu'il ferait ce qu'il pourrait pour que ces gens se sentent chez eux. Pour qu'il vive l'expérience de Salem comme.... des vacances! Oui c'est cela, des vacances.

Dans la journée Zutch croisa Bastila à l'usine. Lui ayant dit seulement bonjour, il n'avait pas eu le temps de discuter plus longuement. Quand Zutch boss... et bien il bosse. Surtout a l'usine! Mais il s'etait promis d'engager la conversation plus tard dans la journée. Peut-être a la cantine, ou ailleur, peu importe.

Mais pour l'heure, le travail à l'usine l'attendait. Alors ce soir, peut-être demain....
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Bastila
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMar 22 Fév - 1:12

La fine équipe

Je me présentais ce matin là aux portes de l’usine, bien décidé à montrer mes talents en matière de production de matériel de qualité. Je vins consulter le tableau des équipes de travail et vue que j’étais assignée à l’équipe des mécanos avec mon copain Roger, Ken et Baramok. Ces deux derniers noms n’évoquaient pas grand-chose pour moi et je ne me rappelais pas les avoir croisé même à la cantine qui est pourtant un lieu de vie particulièrement fréquenté à Salem. Je me dirigeais alors vers une petite annexe de l’usine pour rejoindre mes compagnons de travail. En entrant dans la pièce, je vis Roger qui tapait dans ses mains et faisait de grands gestes des bras devant deux types qui semblaient sans réaction.
- Euh, Roger, qu’est-ce que tu fous, bordel, t’es en manque d’alcool ou quoi ?
- Ben non, mais ils ont l’air bizarre ces types, j’ai essayé de leur parler, aucune réaction, pourtant je t’assure que j’ai gueulé comme un dératé mais y a rien à faire, il bronche pas.
- Ils n’ont pas l’air vif effectivement.
Roger, un costaud et un cowboy de la première heure. Un tas de muscle mais un cœur gros comme ça. Un bon gars, plein de bonne volonté et prêt à rendre service. Bon faut pas le prendre avec les sentiments éthyliques parce que là, il plonge comme un débutant. C’était le videur du saloon du Country Club mais à part les verres de whiskey et les pintes de bière, il a pas vidé grand-chose et c’était pourtant pas faute de foutre le boxon : le jeté de chaises était la grande spécialité des cowboys du Country. Heureusement que les matosseurs étaient là pour arranger toutes ces chaises avec leur talent à bricoler le bois.
Je regardais alors mes mains et me décidait à prendre connaissance du boulot qui m’attendait. Une note était déposée sur une table pour spécifier le travail qui m’attendait moi et ma fine équipe de matosseurs. A ma grande consternation, le travail demandé m’était complètement étranger : produire du matériel en vue de la confection de routes par une équipe d’artisans. Putain, j’avais jamais fait ce genre de boulot de ma vie : au Country Club, les matosseurs s’occupaient principalement de travailler le bois et nous étions très doués, de vrais petits menuisiers en herbe. Je regardais la pièce qui m’entourait l’air circonspect : les outils et matériaux déposés sur les tables et sur le sol m’étaient complètement étrangers. Je tournais alors mon regard vers Roger espérant qu’il pourrait m’apporter une réponse mais je lisais bien dans son regard ahuri qu’il était aussi perdu que moi. Je me résignais à aller voir Mandrin pour lui demander de l’aide quand Baramok m’arracha les consignes de travail des mains. Il parcourut le papier puis avec un hochement de tête se mit au travail en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ken se mit au diapason et bientôt les deux muets entreprirent un travail frénétique et efficace. Observant ce qu’il faisait, moi et Roger nous mirent au travail et bientôt nos dons pour la fabrication de matériel nous permirent d’acquérir une efficacité certaine. A midi, Mandrin vint taper à la porte de l’atelier et nous invitât moi et Roger à l’accompagner à la cantine pour aller manger un bout. Je regardais Baramok et Ken et demandait à Mandrin s’ils ne devaient pas nous accompagner mais le haussement d’épaule dont il me gratifia me suffit à comprendre l’évidence. Je me dirigeais donc avec Roger et tous les autres travailleurs de l’usine vers la cantine, contente du travail accompli et prête à m’y remettre dès le repas terminé.
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Zhanis Kalns
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMar 22 Fév - 1:43

Zhanis marchait dans les rues désertes de Salem, il était bien tard et à part les étoiles il n'y avait pas grand monde pour l'accompagner. Il s'était fait jeter comme un malpropre de la cantine, et même la fugace vue de Bastila n'avait pas réussie à lui remonter le moral.
Arrivé au limite de la ville, Zhanis s'allongea par terre pour regarder le ciel. Il avait bien bossé aujourd'hui et ça lui avait permis d'oublier le Country Club et les amis perdus le temps de sa journée de travail. Maintenant regardant les astres il se demandait ou pouvait bien se trouver Le Kid, ce gamin avec qui il avait partagé sa galère jusqu'à trouver le Country Club.
Zhanis avait du mal à se faire à cette nouvelle vie, à ces nouvelles têtes, et son regard noir devait le faire passer pour un affreux associal ici. Il lui faudrait pourtant s'habituer car en ce bas monde Salem était malgré tout un hâvre de civilisation au milieu de nul part.
C'est perdu dans ses reveries que Zhanis s'endormit à même la terre.
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Alarielle
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMar 22 Fév - 21:22

Alarielle avait été bien accueilli à Salem, des gens chaleureux par ici. On lui avait donné un lit, et tout ce qui lui fallait. Après avoir bossé pour fabriquer ... un truc en rapport avec la route, elle avait fait un p'tit tour de la ville. Tout lui semblait si ... ordonné, si clean. Il y avait mêmes des toilettes, génial non ? Ses pas l'avaient menée devant la cantine. A l'intérieur on entendait des rires, des boutades, des verres qui tintaient, une cantine, le saloon de Salem. Elle avait posé la main sur la porte pour entrer, faire connaissance, boire un coup. Et puis ... et puis non. Faire la fête sans lyly et sans le Kid c'était pas faire la fête ... Elle secoua la tête en signe de négation et s'éloigna.

Elle errait maintenant dans la ville, sans savoir où elle était vraiment. Au loin elle vit une vague forme par terre.
' Ya des clochards à Salem ??? '

Elle s'approcha, et reconnut le chapeau, non c'était Zhanis. Elle avait fait le chemin jusqu'ici avec lui donc on avait dû, comme à elle et à Bastila, lui refiler une chambre etc ... Elle s'allongea à côté de lui, en regardant les étoiles.

"J'imagine que t'es comme moi ... le Country Club te manque ? Le Kid notre p'tit shériff et sa 'tite lyly ? Tout ça quoi ... notre vie ..."

*Ronflements de Zhanis*
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Lise
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMer 23 Fév - 0:45

Lise referma la porte de la compta à clé... Plus par habitude que par réelle utilité. Puis elle s'éloigna en maugréant. Marre de faire la bouffe ! Marre d'être à la plonge toute la journée ! Marre des basses besognes de l'enclos et de l'étable ! Malheureusement vu ses faibles compétences, c'est tout ce qu'elle pouvait faire... Et pourtant, depuis le temps qu'elle avait récupéré le groupe de nourriture, elle avait fait quelques progrés... même en partant de rien... m'enfin...

Et alors qu'elle se dirigeait vers sa tente en longeant les ateliers et en s'enroulant dans sa veste, elle aperçut deux formes... Elle s'arrêta un instant pour tenter de voir de qui il s'agissait, mais comme cela ne lui parût pas évident elle conclut que ce devait être des nouveaux... Elle n'avait pas encore eu le temps de tous les rencontrer et le regrettait. Elle restait immobile plusieurs minutes, pensant à la peine qui devait être la leur, et soudain, en sentant une vilain coup de vent glaciale lui prendre un frisson, elle réalisa qu'il risquait de méchamment se les geler par ici. Et pourtant elle comprenait tout à fait qu'il n'ait pas forcément envie d'être ailleurs...

La jeune femme fit demi tour aussitôt. Elle ressortit les clés de la compta, ouvra les portes jusqu'à la réserve et en sortit un tas de 4 ou 5 couvertures parmi les plus épaisses qu'elle trouva. Plus presque en courant autant que son chargement le lui permettait, elle revint vers les deux Cow Boy. En s'approchant, elle réalisa brusquement qu'elle était peut-être de trop... Après tout, un homme et une femme... bah... voilà quoi ! Mais c'était trop tard, Alarielle l'avait aperçu... et de toute façon ils n'allaient pas resté comme ça dans le froid !

- Euh... Bonsoir... Je vous ai vu là et je me suis dis que vous risquiez d'avoir froid... Alors je vous ai apporté quelques convertures. Je ne dérange pas ?
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Alarielle
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMer 23 Fév - 14:39

Les ronflements de Kalns avait couvert les pas de Lise, Alarielle sursauta quand elle entendit la voix de Lise. Elle se retourna vers la nouvelle arrivante, dans la pénombre elle voyait mal qui c'était.

- Euh... Bonsoir... Je vous ai vu là et je me suis dis que vous risquiez d'avoir froid... Alors je vous ai apporté quelques convertures. Je ne dérange pas ?
- Ben non vous dérangez pas madame, lui il dort comme un loire, et il était déjà comme ça avant que j'n'arrive.C'est très gentil à vous de nous prêter des couvertures, c'est vrai qu'il fait pas bien chaud.

Mais si ! C'était la gentille dame qui les avait accueilli ici et dit où était quoi dans cette grande ville.

-Mais vous, qu'est ce que vous faites encore debout à cette heure-ci ? Vous travaillez encore ? ... Enfin c'est vrai que notre arrivée a dû vous causer bien des soucis. Je vous remercie sincèrement de faire tout ça pour nous.

Alarielle avait pris une des couvertures déposées pas Lise et elle avait recouvert Zhanis avec. Elle se demanda si elle allait rester là tout la nuit ...
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Lise
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMer 23 Fév - 22:02

Voyant qu'en fait il n'y avait qu'une personne d'éveiller, Lise se décida à s'asseoir à côté de Alarielle, histoire de se changer les idées... Elle s'enroula dans une couverture et finit par répondre...

- De rien Embarassed Je voulais finir la répartition des tâches pour la prochaine lune, mais je m'y perds... Je suis trop crevée pour continuer ce soir et j'allais me coucher Smile Je m'en sortirais mieux demain je pense... Et de ton côté ? Ca va pour toi ? Tu arrives à t'y retrouver dans Salem ? Et... euh... C'est qui là ? *montre Kalns* J'ai oublié quelqu'un pour les chambres ? Embarassed
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Zhanis Kalns
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMer 23 Fév - 22:54

"Non personne" grommela Zhanis dans son demi sommeil "J'avais envie de r'garder les étoiles, ça permet de s'raprocher des gens même quand ils sont loins. En tout cas merci pour les couvertures ..."
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyVen 25 Fév - 18:34

Il était midi, Mandrin sortit de l’usine, et se dirigea vers l’atelier… Il partait voir comment s’en sortait Bastila et son copain… La production de matériel peut paraître simple vue de l’extérieur, mais lui savait bien que chaque ouvrier avait sa spécificité… Ulmwe et Zhanis lui avaient expliqué que leur spécialisation au C.C. était celle du bois, et vu la finesse du travail qu’ils avaient fourni ce matin, Mandrin ne douta pas un instant de leur capacité en la matière. Il frappa à la porte de l’atelier, entra et se dirigea vers les deux nouveaux Cow-Boys.

Coucou ! Alors les Cowboys comment ça se passe ??? Pas trop dur de travailler la pierre ???

Mandrin s’approcha des massoteurs et observa les piles de plaques de pierres posées devant lui. Les deux piles se ressemblaient mais l’œil exercé du chef de prod eut vite fait de remarquer que la pile faite par Bastila et Roger était composée de plaques plus lisses et plus régulières…

Mandrin émit un sifflement Chapeau !!! Du bon boulot !!! Pour une première c’est presque de l’art !!!

Mais il est temps d’aller manger… Les pierres ne vont pas s’en aller… Allons à la cantine pour manger un bout.


Bastila parue agréablement surprise des compliments et lui emboîta le pas après avoir compris que les deux zombis de son groupe ne les accompagneraient pas…
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Hannibal
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyVen 25 Fév - 19:32

Zhanis Kalns>En tout cas merci pour les couvertures ...

Vous avez eu des couvertures???? Y a vraiment du favoritisme ici!!! Moi g eu qu'un vieux morceau de drap tout miteux!!! Je v me plaindre o service sanitaire!!!
En plus on s'pèle les miches dessous!!!
Y'aurait pas une âme gentille et généreuse qui voudrait partager ac les plus démunis... en l'occurence moi happy2 ???

*là, une porte s'entrouvrit... A contre jour, on distinguait à peine la personne qui rentrait!!! La pièce était alors inondée d'une douce aura, baignée d'un silence apaisant... On me tendit une couverture dans laquelle je m'enveloppa aussitôt... alors que la personne s'en retournait vers la porte, je le pris au poigné*
-Qui est-tu???
...
*il se retournit et je vis un grand homme vêtu de noir, portant un chapeau haut de forme de la même couleur*
-Bin quoi??? Chuis le croc-mort... L'autre maccabé avait plus besoin de son linceul vu qu'on vient de l'incinéré alors je te le donne de bon coeur...

AAAARRRRGGGG
*un long cri strident perça la nuit*

Depuis je me méfie des couvertures que l'on donne de bon coeur!!! C'est pour cela que tous les soirs, je fais chaque couche à la recherche d'une personne ayant pitié de mon sort pour partager sa modeste couverture (si elle dort dedans, c'est bien qu'il n'y a aucun danger)!!!
N'en ayant encore point trouvé une pour cette nuit, se peut-il que quelqu'un m'invite à passer la nuit o chaud à ses côtés???

Le compte à rebours est lancé,
qui sera le premier à se dévouer,
faisant ainsi preuve d'une grande générosité (notez les rimes happy2) ???
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Bastila
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyVen 25 Fév - 20:13

Sombres pensées

En ce beau matin du début de printemps, les cloches de l’église de Salem sonnaient à toutes volées pour annoncer l’arrivée d’une nouvelle année. Jésus avait annoncé la veille à tous les habitants qu’un repas gastronomique volumineux et arrosé serait organisé ce soir à la cantine pour fêter cet évènement. Bastila était heureuse de retrouver la bonne saison et ces températures clémentes qui égayaient généralement le moral des gens du désert : Lise lui avait fait part la veille de sa satisfaction face à ces nouvelles conditions de travails favorables qui permettraient aux Salémiens d’assurer des réserves abondantes pour subvenir au besoin de tous.
En s’aventurant dans les rues, Bastila croisa un bon nombre de personnes dont le regard semblait révélé une certaine inquiétude. Entrant dans les locaux de l’usine, elle aperçut un attroupement des travailleurs qui était occupé à écouter la radio qui répandait habituellement un flot ininterrompu de musique. Mais aujourd’hui, ce qui venait à ces oreilles n’était pas une douce mélodie mais le rude récit des évènements qui se déroulaient actuellement aux alentours de Métal Hurlant. De sombres souvenirs semblaient vouloir refaire surface dans le cerveau encore fragile de Bastila mais elle repoussa ses idées et décida de se mettre d’arrache-pied à la tâche. Depuis la destruction du Country Club, Bastila s’était promis de se désintéresser de la politique et de réfuter toutes idées de combats même si ceux-ci avaient un noble but.
Sa journée de travail terminé, Bastila se rendit avec tous les autres Salémiens à la cantine où la soirée se passa dans la joie et la bonne humeur mais Bastila sentait poindre derrière ça un sentiment de désappointement et de malaise face à la réalité actuelle et aux conséquences énormes qui pourraient en résulter. Un salémien apprécié était mort aux combats et d’autres risquaient encore leur vie.
Bastila aurait pu dans d’autres temps comprendre les gens qui prônaient cette lutte pour repousser le mal personnifié par les DN mais la mémoire lui rappelait ce qu’apporte la lutte à tout prix et les gens qui en étaient les dépositaires ne lui inspirait pas plus de sympathie que les DN. Mais comment expliquer aux Salémiens que certains de ses fiers combattants de l’ECHOS et ces deux fous volants du Campement n’était pour elle que des brutes épaisses aussi dangereuses que les gens qu’ils prétendaient combattre et qu’ils étaient prêt à sacrifier beaucoup au nom de leur gloire personnel. Elle espérait de tout cœur que ces nouveaux affrontements ne feraient pas de nouvelles victimes inutiles et que les personnes qu’elle appréciait et qui avait suivit le mouvement s’en sortirait : elle repensa notamment à Médan, ce gentil cavalier qui avait était si prévenant lors de ses passages parmi les cowboys.
Mais ses cicatrices n’avaient elles pas altérer sa perception des choses et peut être que finalement les combats en cours valaient la peine d’être mené et peut être que ce Don dont elle haïssait les manières était en réalité un juste défenseur du bon droit.
C’est alors qu’elle était plongée dans ses sombres pensées que Jesus l’interpella : elle n’avait pas encore eu l’occasion de lui parler réellement depuis son arrivée à Salem et elle avait de nombreuses choses à lui raconter et à lui demander.

Le sommeil était en train de me prendre : je ruminais encore mes pensées et réfléchissait à cette journée qui avait fait resurgir les démons de l’attaque du CC dans mon esprit. J’appréciais la simplicité de ces gens et leur accessibilité et j’espérais de tout cœur que les nouvelles à venir n’altérerait pas leurs caractères comme le mien fut altéré par les épreuves subies.
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Bastila
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyLun 28 Fév - 22:59

Ca secoue les méninges

Bastila dormait paisiblement dans son pieu à cette heure avancée de la nuit lorsqu’elle ressentit une violente secousse. Plongée dans son subconscient, elle ne se rendit pas tout de suite compte de ce qui se passait et ne fut finalement sortie de son apathie que lors d’une réplique qui suivit de près le tremblement initial. Réveillée en sursaut, c’est le cas de le dire, elle bondit hors de son lit. Sa tête lui faisait un mal du diable et ses jambes flageolaient. Une poussière suspecte voletait à travers sa chambre. En allumant les bougies posées sur son étagère, elle se rendit compte que les murs étaient craquelés de toutes parts et que la poussière était du plâtre provenant de ces murs. Salem semblait bien agité en cette heure avancée de la nuit et pourtant les derniers pochards de la cantine avaient depuis un moment regagné les bras de Morphée. Elle descendit de sa chambre vêtue de sa simple chemise de nuit pour rejoindre les gens amassés dans les rues. En sortant de son habitation, elle se maudit de n’avoir pas eu la présence d’esprit d’enfiler une veste chaude. Tous le monde semblait bouche bée et les regards fatigués d’un réveil bien matinal des Salémiens se posaient sur des bâtiments endommagés par les évènements naturels.
Un Salémien passant à proximité de son oreille lui glissa une petite phrase qui en disait long sur la situation :
- putain, on avait pas entendu un tel barouf depuis que Kalvin le râleur a quitté Salem.
Viam, l’œil encore tout rond de sa cuite non digérée, arrivait à grand pas dans la rue :
faites quelque chose, la cantine est toute cassée, il y a plus une table debout.
Bastila repensa instinctivement à cette allusion aux soirées du saloon et à la furie Domino qui lui avait annoncé la veille qu’elle partait faire un grand voyage. Finalement Jesus fit son apparition dans Salem et après vérification des ingénieurs, décréta que les habitations ne présentait aucuns risques de s’effondrer et que tout le monde devait aller se coucher pour se reposer: demain (ou plutôt dans quelques heures) serait une journée chargée où tout le monde devrait bosser d’arrache pied pour tout réparer.
Le lendemain fut effectivement une journée chargée et à l’usine, tous les travailleurs compétents étaient réquisitionnés pour produire du matériel en vue des réparations : le soir venue, grâce au concours de tous les Salémiens, la cité avait presque retrouvé son aspect habituel et on n e se serait pas douté des dégâts de la nuit précédente. Et comme d’habitude, tout ce beau monde se retrouva à la cantine pour fêter comme il se doit le travail bien fait : à croire qu’ici, tout est prétexte à faire la fête.
Et lorsque Bastila sortit de la cantine, elle avait un mal de tête de tous les diables et les jambes qui flageolaient, elle aurait pourtant jurée qu’il n’y avait pas eu de nouveau tremblement de terre.
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyLun 7 Mar - 17:43

jesus faisait les cent pas dans la chappelle.
salem etait endormie depuis longtemps mais ce dernier n'y parvenait pas.
les recents tremblement de terre l'inquietaient.

ils ne cessaient de s'intensifier et ils causaient de plus en plus de degat.
c'est bien simple , le chantier de l'hopital etait au point mort et les gars de l'usine passaient leur temps a reparer.

jesus continuait a marcher ainsi , a la lueur d'une bougie vaccillante , lorsque la terre vibra a nouveau

-vla autre chose , ça recommence.

jesus s'assis par terre et attendit.
c'etait different cette fois , quelquechose le turlupinait.
certain objet semblaient s'animer , comme rendu fou par une force mysterieuse.
a premiere vu les degats etaient ceux bien connu des tremblements de terre.
jesus alla tout de meme verifier dans la remise.

lorsqu'il ouvrit la porte , la premiere chose qui le frappa fut le desordre qui y regnait.
toute les armes etaient a terre , entremelées , entrechoquées.
on eu dit que le diable les avaient utilisé.
lorsqu'il se pencha pour les ramasser et les ranger , il se rendit compte qu'elles etaient collés!

impossible de les desenclaver les unes des autres!
c'etait incroyable...
une force mysterieuse les unissaient a present.
on voyait clairement qu'elles etaient inutilisable.

jesus se decida pour la salle de radio.
il esperait pouvoir contacter les autres communauté.
il ne capta rien pas une seul frequence.

il ne se resigna qu'au bout d'une demi heure et d'un grand nombre de tentative infructueuse.
il sorti en claquant la porte et se dirigea vers la cantine.
tout ça le rendait fou , qu'est ce qui se passait en ce moment c'etait a n'y rien comprendre.
il passa alors devant une des baraques ou etaient installer quelques chambres.
bastilla etait assise sur les petites marche qui permettait d'acceder au batiment.
jesus n'avait pas eu beaucoup le loisir de discuter avec les nouveaux arrivant du cc.
sa retraite spirituelle l'en avait empecher au debut puis tout ces evenments a gerer...
il s'asseya sur les petites marche et la conversation s'engagea assez naturelement.
bastilla semblait aussi perdu et perplexe que jesus...
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyLun 7 Mar - 18:39

Histoire de poussières

Bastila se sentait un peu nostalgique en cette fin de soirée : perchée sur les murailles qui entouraient la bonne ville de Salem, elle regardait son amie Domino partir au loin vers de nouveaux horizons. La furie de l’ancien Country Club avait décidé de se lancer dans une nouvelle aventure : Domino n’avait jamais supporté l’inactivité et rentrer dans le moule de Salem ne semblait pas convenir à son caractère impulsif. Mais Bastila devait reconnaître que la force de caractère de Domino avait été une aubaine pour son ancienne communauté revenue aujourd’hui à l’état de poussière par la folie de la guerre. Et elle avait su apprécier derrière ce caractère trempé, la générosité et l’envie de vivre de cette battante. Au côté de Domino, Bastila avait du mal à distinguer derrière la poussière soulevée par le galop de son cheval, ce salémien qui avait décidé de se lancer au côté de Domino : Ali Ben Kadir. A eux deux, ils pourraient découvrir de nouveaux espaces dans le grand nord et se lancer dans de nouveaux projets, c’était en tout cas le souhait de Domino. La radio de Bastila crépita et la voix de Domino se fit entendre :
- à bientôt ma vieille, je pars à l’aventure mais si je trouve quelque chose, je n’oublie pas ta fréquence.
- bon vent Domino et prends soin de toi.

Bastila ne savait pas si elle suivrait un jour son ancienne camarade et d’ailleurs son avenir lui apparaissait encore comme flou, comme si les lignes de son destin lui étaient cachées par les poussières de son passé. Après avoir jeté un dernier regard vers l’immensité du désert que ces murailles semblaient défiées, elle partit dans sa chambre méditer : elle ne passerait pas par la cantine aujourd’hui, trop de choses tournaient dans sa tête.

Le lendemain, Bastila apprit la mort d’Ali Ben Kadir, tué par un anonyme aux mauvais desseins, comme il y en a tant dans ce désert en voie de civilisation. Elle essaya tant bien que mal de contacter Domino mais celle-ci avait coupé sa radio, certainement terrassée par le décès de son ami et bouillant d’une rage, mauvaise conseillère. Bastila se reprit alors à penser à ses propres idéaux de paix en toutes circonstances et se dit que tout ça était bien futile mais ce nouvel évènement ne faisait que renforcer ses convictions.

Toutes choses redevient poussière en tant voulu mais les poussières des victimes de la barbarie humaine ne doivent pas voiler les yeux des vivants. La justice, qui semble tant tenir à cœur à Jesus, pourra t’elle faire le ménage dans ce monde sali ? Personnellement, je me poses la question.
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyDim 13 Mar - 15:07

Ambiances antagonistes

En cette fin d’après-midi, après avoir quitté le chantier de l’hôpital, Bastila se tenait debout devant les portes de l’église de Salem. Depuis son arrivée dans la cité, elle ne s’était pas encore aventurée en ce lieu qui semblait catalyser la fierté des Salémiens. Cet édifice représentait un peu toutes les aspirations de ces gens. Fébrilement, Bastila se décida à entrer. Elle poussa l’imposante porte qui grinça sur ses gonds et s’aventura à l’intérieur. En déambulant dans les coursives de l’église, elle fut saisie par le calme et la sérénité qui semblait émaner de ce lieu impressionnant. La semi-obscurité qui régnait ici ne faisait qu’amplifier ce sentiment de détachement et de tranquillité. Bastila ne croyait pas en tout ce qui dépassait le cadre purement humain et n’espérait qu’en la capacité de l’homme à dépasser ses propres épreuves mais ce lieu de recueillement lui paraissait dépasser le cadre mystique et religieux. Elle s’approcha d’une rangée de cierges. Elle saisit une bougie éteinte et l’alluma : à tous les morts du Country Club. Bastila s’agenouilla alors et se mit à méditer, à penser au passé et à espérer en l’avenir : elle ne croyait pas aux miracles mais les personnes qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer ici ou ailleurs lui rappelait que tout n’était pas que misère dans ce monde et que l’espoir était permis. La flamme de la vie semblait de plus en plus vouloir prendre le pas sur ses vieux démons et la chaleur de ses sentiments s’immiscait dans son esprit…puis dans ses mains. Bastila sursauta : de la cire chaude avait dégouliné sur ses mains et l’avait sorti de ses réflexions. Elle déposa alors le cierge et se décida à sortir de l’église.

Le soleil était presque couché maintenant et Bastila se décida à aller faire une virée à la Cantine. Alors qu’elle entrait, un sourire s’inscrivit sur son visage : quelle changement. Après le calme de l’église, Bastila s’aventurait ici dans le brouhaha général. Les discussions allaient bon train et les boissons plus ou moins alcoolisées étaient consommées à une vitesse déconcertante. Au fond de la cantine, on voyait Wern et Deckard s’escrimaient de paroles dans un duel sympathique et cocasse en vue de l’élection de mister Salem. Les petites chipies, Eva et Alarielle étaient mortes de rire en observant ce manège et Bastila ne pût s’empêcher de partir d’un grand rire en se dirigeant vers le comptoir. Elle commanda un pommodor et s’assit l’esprit serein. Cette virée à l’église n’avait finalement pas été mauvaise.

Et cette tempête de la cantine après le calme de l’église ne lui déplaisait pas : dans les deux cas, c’est la vie qui prenait le dessus sur les spectres du désert.
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptySam 19 Mar - 17:29

Maux et mots

Bastila sortaient de l’ancienne chambre de Kalns en cette chaude matinée : elle était partie vainement à la recherche d’un éventuel mot d’explication de son ami, de ce type de mot qu’on l’habitude de laisser les suicidés. Elle se vissa son chapeau sur la tête et alla s’asseoir sur un banc. Le soleil tapait déjà fort dans ses premières heures de la matinée. Bastila avait peu dormi la veille suite aux évènements de ces dernières heures. Les maux du désert semblaient vouloir poursuivre Salem et ses habitants : Kalns, Nora, Zion. Tous ces évènements auraient pu replonger Bastila dans les questions existentielles qui la tourmentaient voilà encore peu de temps. La mort programmée de Kalns l’avait secouée et elle s’en voulait de ne pas avoir trouvé les mots justes pour tirer son ami de cet état d’esprit qui l’avait conduit à l’irréparable. Mais depuis son passage à l’église, Bastila s’en tenait à se montrer forte et à tout simplement vivre sa vie sans arrière pensée douloureuse. Il fallait qu’elle se serve de ses gifles du destin qui l’avait tant marqué à l’âme. Il n’était de toute façon pas question de se démobiliser à la fois pour elle mais aussi pour les amis qui restaient encore à ses côtés. Salem devrait se montrer forte dans les périodes à venir : les réfugiés de Zion s’annonçaient à l’horizon et peut-être que dans leur sillage se profilerait la sombre menace des dragons noirs.
Bastila se serait bien laissé aller à un petit somme mais elle devait se rendre à l’usine : elle aurait pu glisser un petit mot d’excuse sous la porte pour s’absenter une journée mais le travail était une bonne solution pour s’aérer les méninges et empêcher les maux de refaire surface dans sa tête. S’étirant de tout son long, elle émit un long bâillement. Déambulant dans les rues ensoleillées, elle sifflotait tout en se dirigeant vers son lieu de travail habituel.

C’était la fin de la journée de travail, enfin si on peut appeler ça du travail : Bastila était sur les rotules, elle avait les poumons et les muscles en feu. L’usine, principale source de matos de Salem, avait été transformée en véritable terrain d’entraînement. Bastila était encore là, allongée sur le sol. Mandrin, qui avait pour habitude de se diriger avec entrain vers la cantine dès la journée à l’usine terminé, venait juste de partir tout claudiquant. La jeune femme, à la constitution si fragile, n’avait pas pour habitude de consentir à de tels efforts physiques et elle se disait que le lever au matin serait particulièrement douloureux. Peut-être que cette fois-ci, elle serait bien inspirée de rédiger un mot pour ne pas venir demain car ces maux de jambes risquaient de la laisser clouer au lit, perclus de crampes.
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyDim 20 Mar - 19:05

Soins

Contrairement à ce que pensait beaucoup de monde, Mandrin n’allait plus beaucoup à la cantine, celle-ci n’avait plus besoin de sa présence, et était largement assez vivante sans lui.
Mandrin se dirigea vers l’infirmerie. Depuis de nombreuses lunes, il employait l’alambic pour fabriquer de nombreuses substances médicinales pour l’infirmerie. La distillation de plantes de la serre donnait de bons résultats. La construction de l’hôpital risquait d’amplifier la demande. Connaissant mieux que personne la couleur de chaque extrait obtenu, il choisit une fiole opaque contenant un liquide assez épais avec des reflets oranges. Il en versa une bonne rasade dans les deux petites bouteilles disposée sur la table. Puis il remis la fiole à sa place, referma les deux petites bouteilles, et sortit.

Il esquiva une grimace en descendant les marches de l’infirmerie. La formation de la journée avait été drôlement éprouvante et jamais Mandrin ne se serait douté qu’il y avait autant de muscles dans un corps humain. Mais il était sur d’une chose, c’est que chaque muscle avait décidé de lui faire ressentir douloureusement le travail fournit dans la journée... Et aucun ne manquait à l’appel... Crying or Very sad

Tranquillement, en clopinant il s’approcha de l’ex chambre de Kalns, quand il aperçut celle qu’il cherchait... Bastila en sortait...

Mandrin sourit en voyant la jeune femme se retourner en grimaçant, elle avait l’air d’avoir les mêmes problèmes musculaires que lui... Razz

Tiens ! Je crois que cette potion pourra t’aider... c’est un peu alcoolisé, faut en prendre un trait dans un verre d’eau !!!... Tu peux te masser les muscles avec le reste... C’est une potion que l’on a fabriquée avec les plantes de la serre, d’après un vieux recueil de recettes que j’avais trouvé dans les ruines, y a longtemps... Ca s’appelait quelque chose comme harmoca ou ornic... On a pas pu déchiffré le nom entièrement, mais tu verras c’est efficace... Jésus s’en sert souvent pour soigner les cow-boys qui se blessent sur le troupeau... Wink

Faudra que tu sois en forme demain pour notre deuxième journée de formation, la résistance est sacrement importante pour toi... De plus, les réfugiés de Zion vont bientôt se pointer et Jésus va avoir besoin de ton expérience pour les rassurer... Exclamation


Mandrin donna à Bastila une des fiole est s’en fut tranquillement vers l’église...
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MessageSujet: Re: une cowboy dans la ville   une cowboy dans la ville EmptyMer 30 Mar - 15:41

Nouveau départ

Bastila se sentait un peu bizarre en cette fin d’après-midi. Le soleil qui commençait à se coucher lui tombait en plein visage. Elle flânait dans les rues de Salem après une journée de travail bien remplie en compagnie de Ulmwe. Ce dernier avait filé à la Cantine dès le boulot terminé comme à son habitude. L’usine avait un drôle d’aspect ces derniers temps, la salle principale étant transformé en salle d’entraînement. Bastila et Ulmwe était les deux derniers travailleurs à utiliser les bonnes vieilles machines pour produire du matos. Bastila se disait que c’était l’une des dernières fois qu’elle avait l’occasion de se promener dans Salem avant un bon moment. Le départ était imminent. Jésus lui avait refilé les réserves à amener et elle avait méticuleusement rangé son sac afin que tout soit en ordre. Elle se sentait un peu coupable de partir en cette période troublée où tous les Salémiens étaient perturbés par le départ annoncé de Jesus. Le temps était à se serrer les coudes mais elle devait partir. En lorgnant à l’extérieur vers l’immensité du désert, Bastila éprouvait une certaine appréhension à s’aventurer dans cette immensité qu’elle connaissait si peu, elle qui avait passé la majeure partie de son temps au chaud à l’intérieur d’une communauté. Mais cette petite appréhension ne pouvait cacher son impatience à partir à l’aventure, à aller rencontrer de nouveaux visages. Depuis la destruction du Country Club, Bastila ne s’imaginait plus rester dans un même lieu de façon définitive : la soif de rencontrer de nouvelles personnes dans de nouveaux endroits la tenaillait. Le besoin de repartir agrémenterait le restant de sa vie : la destruction du Country Club avait été une fin dramatique qui lui avait laissé des bleus à l’âme mais l’optimisme regagnait le dessus et finalement, ce n’avait été qu’un nouveau départ. Le départ de Salem représentait finalement la même chose à ses yeux : un nouveau départ vers de nouveaux horizons. Il serait aussi très douloureux au vue des circonstances actuelles. Salem et Jesus devaient résister à ces épreuves. Bastila avait en tout cas, elle décidée, peut être un peu naïvement, de garder l’espoir quelque soit les circonstances et de profiter de sa vie au contact des autres. Sa période à Salem avait été très instructive en ce sens et lui avait permis de parfaire ses contacts humains avec des personnes qui en valaient la peine. Elle avait maintenant envie de voir autre chose avant qui sait de revenir ici si son destin et celui de Salem le lui permettait. Les personnes avec qui elle partait en voyage étaient de toute façon des Salémiens, ce qui lui permettrait de rester en contact avec ces gens qu’elle quittait momentanément.
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