Un entrainement à Nouvelle Dombass

Mandrin venait de rentrer lorsqu’il entendit le grand discours de nanar, et fut très impressionné.

« C’est beau un chef qui parle comme ça pour motiver ses troupes… »

Autour de lui, tous les dombassiens semblaient subjugués par les paroles si fortes de leur chef. Mandrin se sentit rassuré d’être revenu ici avec ceux qu’il aimait. Il gonfla la poitrine sous l’effet de la force qui émanait de cette foule et partit à la recherche de Lise et de Jeanne.

Lorsqu’il pénétra dans la cuisine, il fut surpris de sentir une drôle d’odeur, pas celle du bœuf bourguignon ou celle des brochettes de lézards comme d’habitude, mais plutôt une odeur de foin bizarre. Fronçant les sourcils, il pénétra plus en avant et fut arrêté par un tableau pour le moins surprenant. Lise à moitié affalé sur une chaise rigolait doucement, un mégot fumant à la main. Une montagne de vaisselle démontrait qu’elle avait travaillé comme une folle, mais maintenant elle ne semblait plus avoir la raison bien en place. Le sang du malandrin ne fit qu’un tour, et il s’inquiéta aussitôt de la petite Jeanne. Mais celle-ci dormait paisiblement dans son lit, une fois rassuré, il retourna aussitôt dans la cuisine et essaya de ramener Lise dans des plans plus terre à terre, mais rien n’y fit. Il souleva la jeune femme dans ces bras et la porta dans son lit. Tout le long du chemin Lise s’extasiait sur la beauté du monde, Mandrin sourit.

« Il va falloir que je t’en fasse fumer plus souvent, ça te rend moins agressive… Quoique demain, j’ai bien peur que tu es un réveil difficile… »

Arrivé dans la chambre, Mandrin posa la jeune femme sur le lit, celle ci ne semblait toujours pas réaliser dans qu’elle réalité elle se trouvait et fredonnait un air badin. Le malandrin était bien embêté, il ne savait plus quoi faire d’autant que c’était la première fois qu’il voyait Lise se laissait aller comme ça. Il décida de ne pas la laisser seule, des fois qu’elle serait malade. Il lui ôta ses bottes, lui défit la ceinture de son pantalon, et arriva difficilement à lui ôter sa veste. Il essaya tant bien que mal d’ignorer l’état dans lequel le mettait le contact avec ce corps bien en chair, et essaya de penser à autre chose. Une fois la jeune à l’aise, il se dévêtit en partie et s’allongea à coté. La lampe éteinte, il songea avec humour que c’était la première fois qu’il dormait dans le même lit qu’une femme en tout bien, tout honneur.
Alors que le sommeil commençait l’emporter à son tour, il sentit Lise se retourner et poser sa tête sur son épaule. En fait , il se décida à ne pas bouger, lui aussi avait besoin d’une bonne nuit de sommeil et la jeune femme trouvant sûrement son épaule à son goût commençait à ronfler. Demain serait un autre jour…

Mandrin sentit Lise se réveiller. Il avait encore sommeil, et n’avait pas vraiment envie de bouger. Il commençait à faire froid dehors, et le soleil matinal n’avait pas encore dut faire disparaître les brumes matinales, sûrement trop tôt pour se lever.

La jeune femme se coula contre lui pour trouver sa place en s’étirant, comme un gros chat. Machinalement Mandrin l’esprit encore embrumé, allait se retourner pour prendre la rondelette créature, toute chaude contre lui, dans ses bras quand il ressentit des coups dans le coté et l’épaule. Préférant le premier comportement, il grommela un petit peu et fut satisfait de sentir le deuxième traitement s’arrêter. Mais rien ne l’avait préparé à la sirène qui allait retentir…

Lorsque Lise se mit à crier, Mandrin se réveilla en sursaut et voulu s’asseoir. Malheureusement, il avait passé la nuit sur le bord du petit lit puisque Lise prenait les ¾ du couchage, et il perdit l’équilibre en battant l’air avec ses bras, et tomba de tout son long sur le sol…

Complètement réveillé, le Malandrin se releva en se frottant les endroits endoloris par sa chute.

« Oohhh ! Ça va ! Baisse d’un ton ! T’étais moins fière quand je t’ais ramené hier au soir ! T’étais même pas capable de te déshabiller toute seule ! » Répondit il d’un air maussade pour faire taire l’infernal bagout de l’hystérique assise sur le lit.

En temps normal, il n’aurait sûrement pas relevé l’état dans lequel il avait trouvé la jeune femme, ni qu’il l’avait en partie dévêtu, mais il n’avait pas tellement apprécié d’être tiré de son doux état comme ça, et avait bien envie de le faire payer à l’insupportable femelle qui continuait à pousser des cris stridents.

Repérant la jarre pleine d’eau, l’idée le traversa un instant de la renverser sur la tête de l’excitée, mais comprenant quand même un peu sa surprise, il servit un verre d’eau et mit dedans un peu de poudre tirée d’un petit sac accroché à son cou. Il tendit le tout à la jeune femme qui manifestement attendait une réponse.

« Tiens bois ça ! Ça fera sûrement disparaître le tamtam qui doit être entre tes oreilles ! Ça t’aidera peut être à te rappeler que t’avais fumé comme une dingue et que tu ne savais pas ce que tu faisais !!! »

Prenant alors conscience qu’une érection matinale déformait son caleçon, il laissa Lise rassembler ses souvenirs, ramassa son pantalon et l’enfila. Une petite chose le perturbait quand même, était ce le résultat du contact matinal des douces rondeurs de l’autre excitée, ou bien était ce une érection matinale comme il arrivait souvent aux hommes d’en avoir au réveil…

Devant autant de mauvaise fois, d’habitude Mandrin aurait éclaté de rire, mais ce matin il décida d’enfoncer le clou. Et répondit avec un air moqueur :

Devant autant de mauvaise fois, d’habitude Mandrin aurait éclaté de rire, mais ce matin il décida d’enfoncer le clou. Et répondit avec un air moqueur :

« Mais oui ! Tu savais ce que tu faisais ! C’est pour ça que quand je t’ais trouvé écroulée dans la cuisine, en train de te baver dessus et que tu parlais de te mettre à poil pour aller embrasser tout le monde dans la salle centrale !!! C'est pour ça qu’il a presque fallut que je t’attache pour t’empêcher d’enlever tes vêtements !!! »

Il aurait pu s’arrêter là, mais manifestement, le malandrin n’aimait pas se faire engueuler au réveil. Comme Lise semblait tétanisée par ce qu’elle entendait, il en rajouta une couche.

« La prochaine fois, je te laisserai faire ! Ça m’évitera d’en prendre plein la gueule au réveil ! Vaudra mieux que ce soit un pauvre mec qui aura profité de ton état ! Apparemment, c’est sûrement ce que tu dois rêver de mieux pour toi ! Excuse moi d’avoir interrompu la réalisation de tes phantasmes !!! »

Bien que ne pensant pas un mot de ce qu’il disait, la colère et l’injustice firent que ses paroles dépassèrent ses pensées. Il posa le verre sur le coffre en bois qui servait de table de nuit, et retourna auprès de la jarre pleine d’eau pour faire quelques ablutions.

« Quand je pense que comme un con moi je suis resté là à dormir sur le bord de ce foutu lit en cas que tu sois malade ! La prochaine fois tu n’auras qu’à tremper dans tes humeurs, ça nettoiera ton sale caractère ! Avec un peu de chance, leurs acidités feront fondre ton armure de gentillesse ! »

Puis dégoûté, n’ayant plus envie de s’engueuler, il ôta son tee-shirt et emplit la vasque d’eau froide. Torse nu, il commença tranquillement à se laver, le plus naturellement du monde. Depuis le temps qu’ils baroudaient ensemble, Mandrin ne se sentait aucunement gêné de se déshabiller devant Lise, et d’utiliser son coin toilette. L’eau froide sur son corps apaisa sa colère et le détendit un petit peu.

Un peu surpris par la douche, Mandrin s’ébroua mais ne releva pas la réflexion, et attrapa la serviette qui se trouvait à coté.

« Toujours aussi ravagée cette pauvre fille !!! » Maugréa t il, tout en n’en pensant pas un mot. « Au moins maintenant me voilà bien réveillé… Autant allez chercher l’eau pour les autres… »

Pendant que Lise s’assurait du sommeil de Jeanne, il partit en vitesse au puit, emplit la jarre une nouvelle fois d’une eau bien fraîche et la ramena vers la tente.

Curieusement, Il n’entra pas et fit le tour de la frêle habitation. Le malandrin s’assura tranquillement que Lise ne ramenait pas la petite et suivit tout doucement la jeune femme au derrière légèrement redondant.

« Ca y est t’as finit de te laver ? » demanda la jeune femme sur un ton goguenard en se penchant vers l’ouverture de la tente.

Là, Mandrin souleva la jarre et la vida d’un coup sur l’infortunée femelle au caractère si subtil.

« Je m’en voulais de t’avoir privé de ton bien ! Et ça te lavera de tes turpitudes ! » Répondit il avec un sourire jusqu’aux oreilles avant de s’en aller en trottinant vers la cuisine. Un léger rire secouait le compère tout content de sa petite forfaiture.

Mandrin fut surpris quand Lise lui sauta sur les épaules. Tout en rigolant, il ne l’avait pas entendu arriver, et il avait fallu toute sa force de matosseur pour garder l’équilibre quand elle lui avait sauté sur le paletot. Essayant tant bien que mal d’éviter les coups de points de la matrone, il n’arriva pas à la décrocher. En fait le malandrin fut saisit d’un fou rire, et tomba à genoux puis sur le ventre. Alors que Lise se retenait au sol pour ne pas basculer cul par-dessus tête, il se retourna et tout en rigolant de tout son être attrapa les poignets de la furie.

Plus Mandrin riait, plus les yeux de la furie semblaient briller de colère. Mais tenant encore à conserver ses yeux, il ne lâcha pas les bras de la belle dont les formes généreuses tressautaient contre lui.

"Tu veux passer tes nerfs !!! Alors je t'attend cet après midi dans la salle de sport, ça te fera pas de mal. "


Alors que l'idée semblait calmer la tigresse, le malandrin se releva, Lise repartit vers sa tente. La tête qu'elle faisait donait à penser que ce coup ci l'entrainement ne serait sûrement pas de tout repos...

Il était temps de commencer l’entraînement correctement. Sonya, zutch et Jiod s’entraînèrent au tir. Alors qu’à la demande de Lise, Mandrin se mit à la disposition de Lise qui voulait s’entraîner à la boxe et au corps à corps. Même si la journée ferait sûrement du bien à la jeune femme, quelques intuitions laissaient penser au malandrin que ça ne serait pas une journée de tout repos pour lui.

mandrin donne la formation au reste du groupe.
Zutch passe à 6.9.
Lise passe à 5.8.
Sonya passe à 5.7.
Jiod passe à 3.8.


A peine mit il les pied dans la salle, que Lise lui confirma son intuition.

« Alors ! Tu t’amènes oui ! Gros malin ! T’as l’air moins fier que ce matin !»

La jeune femme sautait comme un ressort avec sa corde à sauter, et paraissait pressée de passer ses nerfs… Mandrin marqua un temps d’arrêt…

« Bah ! Après tout t’as connu des chantiers plus désagréables… » Se dit il, pour essayer de se motiver en lorgnant sur la poitrine de la jeune femme qui avait l’air d’être montée sur des roulements à vis. A chaque saut, elle tressautait fermement tendant le tissu du tee-shirt comme une toile de trampoline. Lise venait de lâcher sa corde et s’entourait les mains avec des bandelettes, Mandrin fit la même chose de son coté avant de passer sur le tapis qui servait de ring. Une légère appréhension en plus peut être.

Oh qu'elle avait envie de se défouler ! Et la bedaine rebondie de Mandrin était la meilleure des cibles à son goût ! Nul doute qu'elle toucherait sa cible plus souvent que d'habitude... D'ailleurs, le saut d'eau bien fraîche l'attendait non loin du ring pour bien remettre les idées en place du chef de chantier !

Bon après, elle se demandait quand même si elle ne préjugeait pas trop de ses force... Après tout, Mandrin était connu pour être bon combattant... Mais elle avait pris soin de bien chargé le petit déjeuner du matin... surtout celui de Mandrin pour qu'il soit fort apétissant, mais bien lourd à digérer... Voire trèèèèès lourd... Sans doute aurait-il davantage l'envie de faire la sieste que de donner un cours à présent

Et en attendant qu'il monte sur le ring, elle sautillait dans tous les sens en donnant des coups dans le vide, l'air hargneux...

- Allez viens, vieux machin ! Viens prendre ta raclée !

D'ailleurs elle ne lui laissa pas le temps de vraiment répondre. A peine s'approcha-t-il qu'elle lui flanqua, presque par surprise, un crochet du droit dans le ventre... Elle n'avait pas oser viser le visage, mais l'envie ne lui en manquait pas tout à fait.

- Ah t'as le souffle court hein ! Tu l'as pas venu venir celle là !

Et elle sautillait, elle sautillait...

Prit par surprise Mandrin n’eut pas le temps de se préparer à encaisser le coup et il sentit ses poumons se vider. Tombant aussitôt à genoux ses vieux réflexes prirent le dessus , alors que Lise sautait comme un ressort à coté de lui, il roula sur le coté et faucha les jambes de l’impertinente qui tomba sur son gros popotin avant de s’étaler sur le dos.

Ce sursit lui permit de reprendre sa respiration, et il se mit en position. Bien attentif cette fois, mais restant prudemment hors de portée de l’autre excitée. Sa vieille expérience lui suggéra plutôt d’aiguillonner la bête.

« Déjà fatiguée ! La vieille ! Je te croyais plus combative ! C’est pas le tout de sauter, faut aussi tenir l’équilibre ! »

Mandrin eut à peine le temps de fouetter l’air avec son bras pour dévier le coup qui l’heurta douloureusement à l’épaule. Les paroles de la jeune femme avaient bien faillit le déconcentrer, pourtant il savait bien que cette tigresse mal dégrossie userait de tous les stratagèmes possibles pour le terrasser et passer ses nerfs. Mais le malandrin avait été surpris que Lise fasse allusion à son veuvage en ses termes. Il pivota sur ses appuis pour longer le mouvement de la jeune femme qui finissait son élan. Il valait mieux se couler dans la lancée plutôt que risquer une autre frappe directe qui ne manquerait pas de suivre.

En passant le dos contre celui de la tigresse, il tapa un bon coup sur le gros fessier au passage accentuant ainsi le déséquilibre de l’excitée. Le laps de temps qu’elle mit à reprendre son équilibre lui permit ainsi de s’écarter de deux bons en se massant l’épaule endolorie. Voyant l’air furieux de son adverse, il surenchérit en souriant.

« En tout cas, elles ont plus servit que ton nid d’araignées… Depuis que Jeanne est passée, ça n’a pas pris souvent l’air là dedans !!! T’es sure que ce n’est pas bouché ?»

Comme prévu Lise devint écarlate et fonça sur lui, les griffes en avant. Ce coup ci, le malandrin se jeta en boule dans ses jambes et faucha ses appuis. Contrairement à ce qu’il s’attendait, Lise ne s’étala au sol mais tomba sur ses mains et projetant son corps en l’air effectua une cabriole avant de retomber sur ses pieds. La bougresse avait encore de la souplesse, et ses formes bien que plus épaisses, étaient bien musclées.

Mandrin avala sa salive avant de se remettre en garde, non seulement Lise avait conservé sa forme, mais sa beauté un peu animale troublait le malandrin plus que de raison. Cet entraînement n’allait pas être de tout repos…

« Bravo !!! » S’exclama t il admiratif. «Pourtant ce ne sont pas les exercices en chambre qui t’ont donné cette souplesse !!! »

Il s’en voulait un peu de surenchérir là-dessus, mais la jeune femme pouvait être odieuse et le seul moyen de dompter un animal sauvage était de le fatiguer avant sans lui laisser reprendre ses marques.

En entendant Lise devenir grossière, Mandrin sourit, elle était à point. Alors qu’elle projetait son poing en avant, il fléchit les genoux pour passer sous le doublé qui allait arriver et pour malmener les abdominaux de son attaquante.
Bien lui en prit, alors qu’il s’attendait au passage d’un uppercut gauche, il reçu un coup de genoux en plein dans le ventre. La garce avait visé la partie la plus douloureuse pour un homme. Souffle coupé, Mandrin se projeta en avant en ceinturant la jeune femme afin de reprendre ses moyens. D’un coup rein il la souleva et emporté par le mouvement lui fit perdre l’équilibre.
Mandrin se retrouva à moitié allongé sur la jeune femme, le nez entre ses deux seins.

« T’es pas dingue de vouloir me les écraser comme ça ? Contrairement à ce que tu as l’air de penser, j’ai bien l’intention de m’en servir encore !!! »


En temps normal, Mandrin se serait alors projeté la tête vers l’avant afin d’assommer son adversaire en lui claquant la mâchoire, ou en lui cassant une ou deux dents sous le choc. Mais il n’avait surtout pas envie de faire mal à la splendide créature qu’il serrait contre lui. Sentant la poitrine se raffermir contre sa joue, il regarda Lise dans les yeux avec un sourire carnassier.

« C’était plus agréable ce matin, dans ton lit quand tu étais dans mes bras. Qu’ici sur le sol !... »

Bizarre ! Mandrin s’attendait à voir Lise réagir au quart de tour, mais elle ne bougeait plus. Sûrement encore une ruse de cette sacrée bonne femme… Par acquis de conscience, le malandrin desserra légèrement sa prise, prêt à la reprendre au premier geste suspect et posa son oreille sur le sein gauche de la jeune femme. Hormis le fait que le contact de la chose à travers le léger tissu du tee-shirt soit très agréable, tout paraissait normal. Lise respirait et son cœur battait normalement…

« Lise ! Tu crois pas que tu m’avoir avec une ruse aussi classique quand même ? » Fanfaronna t il, tout en s’inquiétant de son immobilité. Fallait bien reconnaître que l’absence de réaction n’était pas la qualité première de la femme allongée sous lui.


« Après la rage, j’ai droit à quoi maintenant ? » Mandrin fanfaronnait toujours en soufflant un air chaud sur le tissu du tee-shirt, à l’endroit ou il se décollait de la peau tiraillé par les deux jolies bosses parallèles. Mais lorsqu’il s’aperçut que même ça ne faisait pas réagir Lise, il se redressa sur les mains, assez inquiet.

« Lise !!! »

Mandrin n’eut pas le temps de continuer sa phrase. La garce venait de le crocher par le revers de son col et tout en poussant un cri de rage venait de le projeter par-dessus en se servant de ses jambes comme d’un levier. L’homme n’eut pas le temps de se traiter d’imbécile, par réflexes il se roula en boule au sol, pour amortir sa chute et roula sur lui-même.

Lise ne perdit pas de temps, elle sauta sur ses pieds et courut vers le mur, mais elle commit alors une faute impardonnable, elle quitta de vue son adversaire pour aller décrocher on ne sait quoi. Un seul coup d’œil suffit à l’homme entraîné pour voir la faille et ses jambes se détendirent. Un violent ciseaux hacha les genoux de la belle qui plongea sur l’avant. D’un bon enchaînement, Mandrin lui porta alors un coup de pied sec en bas entre les omoplates. Ce coup bien plus spectaculaire que dangereux avait l’avantage de se répercuter dans le plexus solaire de la personne et de lui faire voir 36 chandelles le temps qu’elle reprenne sa respiration.

Le Malandrin se releva rapidement, attrapa la pauvre infortunée sous les épaules, la souleva et la redressa. Alors que sa bouche happait l’air désespéramment comme une carpe dans une mare polluée, il posa son genou dans le dos et tira légèrement les épaules sur l’arrière.
Les muscles ainsi libérés de la tétanisation laissèrent à nouveau les poumons faire leur travail.

« Ca va allez ? Respire à fond !!! »

A l’entendre juré, le malandrin fut rassuré sur son état, elle redevenait naturelle. S’extirpant tant bien que mal du grand matelas, il aperçut Lise s’allonger sur le sol et se précipita à coté d’elle.

« Ca va ? Tu n’as rien ? »

Lise devait être surprise de le voir si inquiet pour elle, mais sur le coup Mandrin avait eut peur qu’elle manque gravement d’air, ou que le poids de la protection ne la blesse. Le malandrin lui saisit les mains et lui fit faire de petits mouvements des bras afin de bien aérer les poumons.

« Souffle bien, ne cherche pas à prendre de l’air… ça se fera tout seul… Souffle fort pour extirper l’air vicié et détendre tes muscles… »

A genoux à coté d’elle, il sourit quand il vit qu’elle reprenait des couleurs.

« Je suis désolé d’avoir été un peu dur, mais je ne pensais pas que cette saloperie allez se mettre de la partie… Enfin plus de peur que de mal… Tu veux que j’aille chercher quelque chose à boire ? »

Mandrin attrapa le pichet de boisson bien fraîche, prépara deux grands verres, et revint en tendre un à Lise assise sur le sol. Elle avait repris des couleurs et l’entraîneur devait bien avouer qu’elle était sacrement agréable à regarder avec son tee-shirt et son pantalon moulant.

« Pour l’attaque que tu viens de subir, je te montrerais ça tranquillement demain. Pour aujourd’hui ça suffit comme ça. J’ai pas envie que tu essayes de mettre en application cette attaque de suite. »

Il tendit son verre à la jeune femme, mais ne s’assit pas à coté d’elle. Il attrapa une petite boîte dans son sac et revint la tendre à la jeune femme.

« Tiens prend ça, c’est une pommade « contre coups » que m’avait donné le pauvre Gros radin. Ça évite les hématomes ! »
Puis réalisant que le coup avait été porté dans le dos, proposa gentiment son aide d'un air tout naturel.

« Si tu n’y arrive pas, après la douche je viendrais t’en appliquer. Ce n’est pas facile toute seule dans le dos, tu n’auras qu’à m’appeler après le repas, si tu veux… »

« C’est toi qui vois !!!... Mais si tu as trop mal, mon offre était sans sous entendus… »

Mandrin se retourna et regarda la jeune femme s’en aller en s’étirant.

« Il n’y a pas à dire les collants pour l’entraînement ont du bon parfois !... » Se pensa t il en admirant la silhouette bien galbée qui allait passer la porte… Alors qu’elle allait sortir, Lise se retourna. Le malandrin, bien que surpris aurait du baisser les yeux, mais regarder un joli derrière n’avait pour lui rien à voir avec une faute quelconque, et c’est d’un naturel bien campé qu’un sourire lui fendit le visage. Son regard reflétait plutôt un genre d’admiration comme un hommage mué à la féminité… Le claquement de porte le tira de sa rêverie et il réalisa alors que Jeanne l’attendait toujours à coté, et il se précipita.