Depuis mon arrivée à Salem, j’étais resté discret. Je n’avais pas prévue de rester aussi longtemps dans cette cité, mais l’année avait déroulé avec une rapidité déconcertante. A aucun moment je ne m’étais laissé aller à l’oisiveté. Tantôt formateur tantôt formé, peu à peu, la routine avait remplacée l’errance et la survie du désert. L’emploi du temps ne se bornait plus qu’a consulter le planning et se rendre en cours…
Les raisons qui au départ me motivaient a me rendre a Salem s’était évaporé…La régulation de mon ami avait changé le point de rendez vous en lieu de résidence officiel. Et le temps est passé, et je me suis encroûté de ma part nature sauvage, solitaire.
Ce n’est pas Deckard qui me contredira plus que la seule tentative d’échange s’est terminée en prise de bec…sans gravité !
Le temps était donc venu pour moi de retrouver le désert pour me retrouver, face à moi-même et aux pièges du désert. Celui-ci avait changé durant l’année, un danger croissant se levait de dernière les dunes. A peine perceptible a mon arrivée a Salem, il inondait les ondes et préoccupait le monde reconstruit de l’après Chaos.
Vous me direz quel drôle d’idée de partir en pareil moment... oui, quel drôle d’idée !
La nuit tombait, c’était le moment idéal pour partir, il avait fait chaud aujourd’hui et le sol récupérer à peine de la chaleur caniculaire qui marquait le début de l’été, celui de la 6ème année après la renaissance.
Souhaitez moi bonne chance…
Longue vie à vous, longue vie à Salem !!!