L'heure du Départ

Les beaux jours commençaient à revenir. Doucement le pritemps s'intallait sur le désert et les travaux agricoles de Salem reprennaient.
Deckard était plongé dans ses pensées. Ce matin là il savait qu'il allait dire au revoir a sa fille, qu'il allait etre longtemps absent, qu'il manquerait beaucoup de ses instant avec elle qu'il chérissait temps. IL ya avait Lise aussi, plus que tout le reste c'est zelle qui allait lui manquer. Ils s'étainet perdus depuis la naissance de Jeanne, ne trouvant plus guère de moment pour eux. La jeune femme était omnubilée par le nourrisson, lui l'était par les préparatifs de ce départ impératif. Il repenssait à leur moment passer ensemble, lors de son retour de Zion un hiver merveilleux qui mena à l'arrivée de Jeanne. La place de léglise, illuminéede milles bougies qu'il avait dégotté dans le marais.
Il tenait dans sa main la meche de cheveux que Lise lui avait donné ce soir là. En la contemplant il se rememorait la période insouciante qu'ils avaient vécu.
Mais aujourd'hui l'heure n'était plus qu'à leurs responsabilités, il lui fallait partir, pour près d'une saison et rien ne saurait empecher cela.

Deckard rangea la meche dans la poche de sa chemise, à sa place, près du coeur comme il le faisait toujours et se mit en route. Il partait ce matin même, et tenait a se retrouver avec sa petite famille. Il arriva bien vite à la tente de Lise, trop étroite pour eux trois. S'il avait été suspicieux, il aurait dis qu'il en avait été expulser par Jeanne, mais la place qu'elle avait pris dans leur vie justifiait des sacrifices. Cependant il songeait dès son rtour à batir une maison. Ras la casquette des tnes exigus, il lui faudrait se retrousser les manches pour qu'ils puissent vivres ensembles, comme une vraie famille.

Il penetra doucement dans la tente, trouvant mère et fille endormies, il s'approcha de Jeanne et la contempla un moment, ne voulant pas la réveiller. Puis il vint s'allonger à coté de lise, lui effleurant le visage de la main et lui sussurant à l'oreille :

- Lise, c'est moi, je m'en vais aujourd'hui.

Puis il déposa un baiser sur le front de sa belle.

La jeune femme se réveilla à moitié... Ca faisait longtemps qu'il n'était plus venu la voir comme ça... Elle se serra dans ses bras pour avoir un peu plus chaud et en chuchotant, sans ouvrir les yeux et d'une voix encore endormie, elle lui répondit :

- Tu t'en vas ? Tu vas garder les chevaux ?

Decidement se dit Deckard ça faisait vraiment longtemps qu'ils s'étaient perdu....

-Non Miss, je pars loin au nord.... Je reviendrais dans une saison voir meme un peu plus....

Lise se réveilla tout à fait. Le sourire d'aise qu'elle affichait s'était effacé...

- Tu pars et tu ne me le dis que maintenant ? fit-elle avec un léger accent de reproches dans sa voix.

Puis elle ajouta, mais cette fois avec regrets, presque des remords :

- C'est ça que tu préparais ces derniers temps ? ... Tu vas où ?